Dans le cadre de l'événement "une vague sans déchet" organisé par le Havre port center, une projection du film était organisée au cinéma Le Sirius suivie d'un temps d'échanges avec Jean Luc Wibaux co-concepteur du documentaire et deux salariés de l'association Gaïa first.

Lors de ce temps d'échanges j'ai découvert le concept de Rahui polynésien. Il s'agit d'un modèle de gestion des ressources naturelles. La version polynésienne de l'aire marine protégée mais dans le cas de la Polynésie la zone est réellement protégée et la population prend part aux décisions.


Un peu plus tôt dans la journée des stands s'étaient installés aux Docks Vauban. L'occasion d'échanger avec une personne de l'association The SeaCleaners, des bénévoles et salariés de l'ONG Gaïa first et une représentante du Havre Port Center.


Ma conversation avec une personne de Gaïa first a soulevé une problématique insoupçonnée dont je n'avais jamais entendu parlé jusqu'à présent: celle-ci parlait des probables bactéries et virus qui migrent à travers la planète en s'accrochant aux microplastiques. Jusque là je connaissais ce problème suite à ma semaine de volontariat avec Expédition Med et Lucia la chercheuse brésilienne qui travaillait sur ce qu'on appelle la plastisphère. Mais la personne de Gaïa First sous-entendait que cela pouvait poser des problèmes sur les objets recyclés à partir de déchets plastique provenant de la mer (type montures de lunettes par exemple). Elle m'a dit qu'on avait aucune idée de ce que devenaient ces bactéries et virus dans ces objets et quelles pouvaient être les conséquences sur l'Homme. Problématique à creuser...

Une conversation avec une bénévole lors du NSA Day à Arcachon m'a fait réaliser que ces objets réalisés à partir de plastique ne se recyclaient pas...